En me promenant dans les allées d'Ikéa, j'ai chipé une idée de cadre que j'ai remanié pour en faire un cadeau de Noël personnel :

Une silhouette de papillon découpée dans un carré de feuille bristol blanche, posé sur un fond bleu, + un passe-partout recouvert de papier japonais, sur lequel sont venus se poser quelques papillons bleus et blancs.

et puis un autre cadre de coquelicots découpés dans une feuille de bristol et poser sur 4 carrés de carton-mousse d'1cm d'épaisseur pour le décoller du fond rouge, c'est plus clair en voyant la photo ;-)

Quelques chutes de coquelicots finissent le tableau.

m'a fait retrouver 2 amies de collège, pas vues depuis 25 ans pour l'une 30 ans pour l'autre ! et ceci dans les allées du salon Créativa, parmi plusieurs milliers de personnes !

Et pourtant, ce n'était pas gagné puisque dans un premier temps, je devais y aller le dimanche pour bénéficier des réductions de fin de salon, ou bien le samedi, mais ces deux jours n'arrangeaient pas Hélène, on proposa jeudi, jour d'ouverture et en plus, jour de semaine, donc j'espérais moins de monde à déambuler, mais le jeudi, Florence travaillait. Restait le vendredi, donc, allons-y le vendredi !

Et pourtant, ce n'était pas gagné parce que à déambuler entre les stands, s'arrêter, repartir dans l'autre sens, pour montrer à l'une un meuble en carton, à l'autre un patchwork, à la troisième un tableau, passer du temps à dresser un service de table pour participer à un concours... au fait, pas terrible notre installation, ce n'est pas cette année que nous allons gagner le chèque d'achat d'un service de table d'une grande marque !! Je ne sais même pas de quelle grande marque il s'agit !... Se dire fatiguer et commencer à se demander "c'est quand qu'on rentre..."

Bref, pleins de bonnes raisons pour se rater !

Et pourtant, pourquoi m'arrêter à ce stand de vêtements (je n'aime pas la couture !), pourquoi écouter la démonstratrice expliquer son travail (ce n'est pas mon style !), pourquoi rester toucher les vêtements, chercher une couleur (aucune ne me plaisait !)

Bref, pourquoi ?

Et puis un visage qui rappelle quelqu'un : Véro ? je lui tape sur l'épaule : "excusez-moi, est-ce que..." "oh, Marie-Claire !" un petit pincement de satisfaction, ouf, je n'ai pas dû trop changer !! et à côté de Véro, Catherine que je n'avais pas vue !!!

Ca alors, ça fait bizarre de se revoir toutes les trois, de se reconnaître, de se scruter. Après quelques secondes d'hésitation, les questions fusent : que deviens-tu ? toujours sur Nantes ? toujours le même travail ? et la vie ? Mais difficile de vraiment se parler et échanger, bousculées que nous sommes, coincées debout entre 2 entrées de stand.

Je prends les n° de téléphone, je les quitte, encore éberluée de les avoir revues toutes les 2. Le lendemain, je leur ai envoyé un texto à toutes les 2, elles ont répondu, la prochaine fois que Catherine revient sur Nantes, on se retrouve...

Et parce que le hasard a bien fait les choses cette fois, surtout ne pas lâcher le fil de notre amitié une fois de plus !

"Très loin, au plus profond du secret de notre âme, un cheval caracole... un cheval, le cheval ! Symbole de force déferlante, de la puissance du mouvement, de l'action" citation de David Herbert Lawrence

Merci Dominique pour avoir trouvé cette citation

Photo Robert Vavra