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Messieurs les Anglais... partez !
Que se passe-t-il ? vous n'êtes pas content de pouvoir partir après ce référendum que vous avez réclamé à cor et à cri ? Vous avez décidé de quitter l'Europe... parfait, partez maintenant !
Quoi ? vous regrettez votre choix ? Vous voulez rester avec nous ? un coup oui, un coup non ? Allons allons Messieurs, un peu de dignité que diable !
Bien sur, vous avez constaté que votre merveilleuse livre avait chuté et ça, vous ne l'aviez pas prévu ? Quelle imprudence ! Vos financiers souffrent en ce moment, les pauvres,
rassurez-vous ils souffriront moins longtemps que vos petites gens, le bas peuple, celui qui vous fait vivre : vos commerçants, vos ouvriers, vos petites entreprises...Vous allez perdre tous ces ponts d'or, ces avantages financiers que vous avez réclamés et qui vous ont été généreusement donnés par ces européens idiots dont vous venez de vous débarrasser... et vous pleurez pour rester maintenant ?
Un de vos anciens premiers ministres avait dit à l'un de nos présidents de la république : "Entre l'Europe et le grand large, le Royaume-Unis aura toujours les yeux tournés vers le grand large. Winston Churchill". Ce président de la République, Charles de Gaulle, s'en est toujours souvenu et tant qu'il a été président, a toujours refusé votre adhésion. Finalement, il avait raison.
Soyez heureux, vous reprenez votre liberté, et nous, Européens, nous allons pouvoir avancer et créer quelque chose qui pourrait ressembler aux Etats-Unis d'Europe, comme le souhaitait d'ailleurs W. Churchill (on y revient !) avant de retourner sa veste... "Dans le discours prononcé à Zurich, le 19 septembre 1946, il n'hésite pas à parler de futurs "Etats-Unis d'Europe", avec l'ambition de "reconstituer la famille européenne et de lui fournir une structure qui lui permette de vivre et de croître en paix, en sécurité et en liberté". "Le 16 mai 1950, il évoque dans une allocution la possibilité de créer une armée européenne qui incorporerait un contingent allemand." (www.touteleurope.eu)
Pourquoi Churchill a-t-il changé d'avis quelques années plus tard ? C'était un Anglais après tout, tout s'explique !
Nous vous souhaitons une bonne route vers le grand large Messieurs les Anglais.
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Commentaires
2Marie-ClaireJeudi 30 Juin 2016 à 09:32L'Europe se fera, à condition que chacun en accepte les avantages... et les contraintes ! Que chacun y mette du sien et ne pense pas qu'à lui-même et son égo ! Et c'est pas gagné ! Entre le nord et le sud, l'est et l'ouest, il y a une grande différence de mentalité et de peuplement. Sur le papier (me semble-t-il) nous avons une armée européenne, ce serait bien de vraiment mettre ça en place, qu'on ne soit pas les seuls à partir en guerre quand on appelle l'Europe à l'aide.
Je ne sais pas trop où ça en est du point de vue politique, est-ce que le président du Conseil Européen est vraiment président pour toute l'Europe ou est-ce juste une"décoration" honorifique ce titre ? En plus, il n'est élu que pour 6 mois, non ? Que veux-tu faire en 6 mois ? je crois de N. Sarkozi n'a pas réussi à imposer quoi que ce soit et pourtant c'était Nicolas !!
Pas d'illusion à ce faire, cela va demander quelques dizaines d'années pour que le sentiment d'appartenir à la même communauté, au même "pays" s'ancre dans la tête des "Européens". Dans un premier temps, garder une monnaie unique pour tout le monde est très important. L'Europe se créera par la finance (hélas !) et non pas par les bons sentiments !
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Caustique et sévère. La question des rapports entre le Royaume-Uni et l'Europe est depuis longtemps un sujet délicat. L'appartenance à l"Europe n'est pas une évidence et le sentiment européen n'est pas acquis de façon définitive. Cela pose la question : qu'est ce que l'Europe?